T’est-il déjà arrivé de ressentir de la frustration, de l’anxiété, voire même une certaine forme de culpabilité de ne pas t’être connecté.e de la journée ? Si c’est le cas, tu souffres peut-être de FOMO, littéralement « Fear of Missing Out », cette peur irrationnelle de « manquer » quelque chose sur les réseaux sociaux.
Ne pas aller sur les réseaux sociaux de la journée, c’est tout simplement IM-PEN-SABLE pour beaucoup d’entre nous. C’est ce que je me disais moi-même avant d’arriver quasiment à la fin du mois, et de me rendre compte que je n’ai presque rien posté sur mon compte Instagram depuis 3 semaines.
Pourtant, cela ne me ressemble pas trop. C’est d’ailleurs la réflexion que certains d’entre vous m’ont fait avec étonnement.
En fait, ce sont d’horribles migraines que j’ai eues en début de ce second confinement qui m’ont amené à revoir mon hygiène numérique. Terrassée par les maux de tête, je n’arrivais à rien faire ces deux dernières semaines.
Je pouvais à peine sortir de mon lit. Je n’étais bien que couchée, dans le noir. Le verdict était sans appel : il me fallait du repos. Mon corps me le réclamait. Je n’ai pas vraiment eu le choix (en fait si, on a toujours le choix, en vrai !)
J’ai mis mes réseaux sociaux en veille et enlevé toutes les notifications de mon téléphone afin de me reposer. C’est donc un peu contrainte et forcée que j’ai mis en pratique le concept de JOMO, contraction de « Joy Of Missing Out »
Y’a d’la joie !
Qui n’a jamais passé un temps inouï à scroller sans fin jusqu’à « se perdre » sur un réseau social, pour au final, se rendre compte qu’on a littéralement perdu son temps ? On n’a rien appris, pas avancé sur le travail que l’on devait faire, pire on a même un sentiment d’écœurement. En un mot : le seum. C’est bien la preuve que l’on ne manque pas forcément grand-chose à ne pas se connecter toutes les heures.
C’est tout le principe du JOMO, qui comme tu l’as compris, est l’inverse du FOMO, deux concepts qui nous viennent des Etats-Unis.
Cette « joie de manquer », ce n’est pas un simple sentiment, c’est surtout un style de vie, un peu dans le prolongement du mouvement « slow life ». En ces temps de confinement, le JOMO tombe à pic, et offre l’occasion de prendre soin de soi, sans se laisser perturber par ce qui se passe (ou pas !) sur les réseaux sociaux. Sortir de la pression de voir et d’être vu pour se recentrer sur les plaisirs du quotidien « IRL » (in real life), comme chiller devant une série Netflix, travailler ou tout simplement ne rien faire.

Ne pas avoir peur de redéfinir ses priorités
Avec le recul, c’est vrai que l’on passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Que ce soit pour la création ou la consommation de contenus, les réseaux sociaux sont une activité très chronophage. L’objectif de ces plateformes est de nous garder captifs. Ce qui crée en nous une certaine dépendance. Avec cet épisode migraineux et le confinement, j’ai ressenti le besoin de revoir toute ma routine. J’avais besoin de repos, mais également besoin de temps pour moi afin d’avancer sur des projets personnels. Et comme on ne peut pas être sur tous les fronts, il a fallu prioriser.
Le JOMO permet d’avoir la satisfaction de se concentrer sur des activités à plus grande valeur ajoutée pour soi, et ainsi d’être dans le moment présent avec soi-même et les autres, sans aucune culpabilité ni aucun regret.
Comment passer de FOMO à JOMO ?
En ces temps de confinement, télétravail etc… Et si on changeait notre FOMO contre plus de JOMO ?
Voici 7 habitudes qui t’aideront à augmenter ton JOMO.
1. Désactive tes notifications, et réserve-toi un créneau limité pour consulter ton tél/emails/messages, dans la journée.
2. Pratique la méditation pleine conscience, en restant à l’écoute de tes sens. L’idée est de se concentrer sur ses sensations, comme celle du soleil réchauffant ton visage, le son du vent et la vue du coucher du soleil, pour s’ancrer dans le moment présent. A défaut d’être sur une plage paradisiaque, on peut toujours se concentrer sur des choses subtiles et agréables qui nous entourent.
3. Arrête le multitâche, qui fatigue plus qu’autre chose. Lorsque tu es sur une tâche, efforce-toi de ne te concentrer que sur celle-ci. Sois présent, sans te laisser distraire par ton téléphone, la musique etc.
4. Respire ! Inspire. Expire. Prends 4 respirations profondes et concentre-toi sur ta respiration. Si tu es vraiment concentré.e, ton esprit ne divaguera nulle part.
5. Pratique la gratitude. Prendre le temps de noter toutes les choses pour lesquelles on peut être reconnaissant aide à se concentrer sur ce qui « est» plutôt que sur ce qui «pourrait être».
6. Accorde-toi au moins trois minutes de réflexion chaque jour. C’est tout ce qu’il faut pour faire le point sur ton planning. Il existe de nombreuses applications pour libérer de l’espace dans ton cerveau.
7. Aère-toi l’esprit! Sors te promener, bouge, décompresse. Là encore, l’idée est d’être physiquement et mentalement connecté à l’ici et maintenant.
En conclusion, je t’invite à intégrer quelques-unes de ces habitudes à ta routine. Tu verras que les effets du JOMO sur ton bien-être sont bien plus durables que la satisfaction à court terme de céder à ton FOMO. Il ne s’agit pas d’abandonner les réseaux sociaux et de vivre en ermite, mais plutôt de veiller à conserver un équilibre sain pour soi.
Je pense qu’il faut apprendre à écouter son corps, son intuition, et ne pas hésiter à limiter les distractions pour méditer pour retrouver son calme intérieur et se recentrer sur ce qui a vraiment de l’importance pour soi.
En tout cas, moi, ça m’a bien aidé et soulagé pour mes migraines. Dieu merci, ça va beaucoup mieux. J’ai pu recharger mes batteries et travailler sur d’autres projets, dont j’espère te parler prochainement.
Connaissais-tu ce concept? Et toi, tu es plutôt JOMO ou FOMO ?
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