Ton entourage te considère comme trop perfectionniste? Parfois, il t’arrive de terminer en retard tellement tu as passé du temps à peaufiner les détails d’un travail à rendre pour que tout soit parfait ? Tu es souvent trop dur.e envers toi-même, et insatisfait.e car tu recherches le résultat parfait ? Voire tu écartes de nouveaux projets par peur d’échouer ? Si tu as répondu oui à ces questions, tu es très certainement perfectionniste.
Ces messages qui nous contraignent
« Sois fort » · « Sois parfait » · « Fais plaisir » · « Fais des efforts » · « Dépêche-toi »…As-tu, toi aussi, entendu et intériorisé ces injonctions, souvent héritées de notre éducation ? En psychologie, on appelle ça les messages contraignants car ils ne nous donnent aucune permission. Au contraire, ils nous « enferment » dans une sorte de prison mentale, avec les schémas de ce qu’il convient de faire ou pas.
Pour moi, c’est « Sois parfaite! »
Oui, je l’avoue, je suis assez (voire très) perfectionniste. J’ai longtemps considéré cela comme une qualité, avant de comprendre qu’il s’agit en réalité d’un message contraignant qui me limitait. Tu sais, le genre de message qui se transforme en petites voix internes, à la fois cause et conséquence du stress
Certes, les personnes perfectionnistes sont bosseuses et capables de grandes choses. Elles ont à cœur de produire un travail de grande qualité. Elles peuvent être douées pour planifier, pour envisager les différents aspects, tenants et aboutissants d’une tâche ou d’un projet et favoriser ainsi son accomplissement.
Mais le revers de la médaille est qu’elles sont souvent ultra-exigeantes. On a alors tendance à accorder beaucoup d’attention aux détails, à placer la barre très haut et être souvent insatisfaits de nos performances. Idem dans la relation aux autres, on a tendance à avoir des exigences excessives, à voir davantage ce qui ne va pas que ce qui va.
C’est souvent dans les périodes de stress que cela peut s’avérer handicapant, car on risque de se laisser déborder par des émotions négatives et de l’insatisfaction (comparaison, syndrome de l’imposteur, et autres réjouissances…). A trop vouloir bien faire, on perd trop de temps, voire pire, on se tétanise, et on ne fait plus rien par crainte de l’échec et la perte de contrôle sur les événements. Et sur le long terme, cela risque d’abîmer son estime de soi.
Alors quand Air Zen Radio m’a contacté pour m’interviewer, j’ai décidé de mettre de côté ma tendance au perfectionnisme, car même si mon activité n’est pas encore là où j’aimerais l’emmener, j’ai préféré foncer et sortir de ma zone. Et je ne le regrette pas ! Pour écouter l’interview, c’est par ici
L’exercice de la semaine
- Identifie les situations dans lesquelles ton perfectionnisme te générère du stress
- Que se passe-t-il quand tu accomplis une tâche de manière « imparfaite »?
- Dans quelles situations ton perfectionnisme est-il un frein?
- Dans quelles situations ton perfectionnisme est-il un moteur positif?
Pour aller plus loin
- Livre : En ce moment, je lis « L’apprentissage de l’imperfection » de Tal Ben-Shahar, professeur de psychologie positive à Harvard, aux États-Unis, il nous fait ici prendre conscience de notre perfectionnisme au quotidien, de ses conséquences déplorables, et nous donne les moyens de nous en débarrasser… au profit de « l’optimalisme », son dérivé beaucoup plus bienveillant.
- Podcast : Retrouve mes conseils pour gérer son stress de façon positive sur AirZen Radio
- Découvre le concept de Coachable & Co
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